Même si La Fontaine lui-même, alors qu’il était malade, a fini par renier ses Contes, il ne s’agit pas d’une partie mineure de son œuvre. Par essence licencieux, le conte correspond au goût d’un autre public de La Fontaine : celui des mondains gais et joyeux, qu’il fréquenta à Vaux.
Mathieu Bermann est agrégé de lettres modernes, docteur en littérature et langue françaises, spécialiste de l’œuvre de La Fontaine. Il est l’auteur de Les Contes et nouvelles en vers de La Fontaine : licence et mondanité (Classiques Garnier, 2016). C’est de cette partie de l’œuvre, moins connue que les célébrissimes fables mais non moins savoureuse, dont nous parlons.