La pornographie est un sujet difficile. Aborder le sujet de la pornographie ne semble pas pouvoir se faire discrètement, en silence. Lorsque l’auteur a eu l’idée de traiter ce sujet, elle n’envisageait pas les réactions que susciterait sa curiosité de jeune élève en anthropologie.
Certainement que le sujet lui-même saisi les consciences et délie, plus que d’autres, les langues chargées d’avis et aiguisées d’arguments extraordinairement disponibles à l’esprit des personnes croisées le long de sa réflexion.
Sortir la sexualité des zones d’invisibilité qui la préserve et l’enserre, la phraser et la questionner en un même mouvement n’est pas aisé.
Autour de la pornographie semble régner une tension, où seules d’inconfortables positions y sont disponibles ; positions qui parfois peuvent aller jusqu’à rompre les échanges humains, briser les rapports. Mais pas seulement. Dans un espace de confiance et d’intimité.