Les ouvrières : pratiques et représentations (des années 1968 au très contemporain), thèse de doctorat en Histoire de Fanny GALLOT (2012).
Cette thèse souhaite s’inscrire dans la lignée de l’histoire sociale ouvrière proposée, dans les années 1970, par Rolande Trempé, Michelle Perrot et Yves Lequin. Celle-ci renouvelle alors profondément l’historiographie en privilégiant l’histoire du groupe ouvrier, dans sa fabrication et sa diversité et non l’histoire traditionnelle, organisationnelle, du mouvement ouvrier.
Par ailleurs, cette recherche s’inspire des apports historiographiques récents liés au quarantième anniversaire du mouvement de mai-juin 1968 qui a vu la parution de nombreux ouvrages. Bien que les ouvrières de la génération 1968 n’aient pas toutes participé à la grève générale, elles s’insèrent dans une période marquée par la « crise du consentement » et, à leur manière, s’investissent dans les luttes qui suivent cet événement majeur dans l’histoire de la société française.