Surnommée la « Divine » ou la « Diva », Suzanne Lenglen est une icône du tennis, mais pas seulement. Cette femme libre et indépendante, double championne olympique en 1920, a marqué son époque bien au-delà du sport. Cette histoire et bien d’autres sont à retrouver dans notre hors-série Jeux olympiques, une histoire française (1896-2024).
Icône du tennis, Suzanne Lenglen ne participe qu’une seule fois aux Jeux olympiques. À Anvers, en 1920, la « Divine » décroche trois breloques, dont deux en or (simple dames et double mixte). À une époque où la plupart des disciplines sont réservées à la gent masculine, la tenniswoman marche sur la concurrence en Belgique. Mais son héritage dépasse largement les anneaux olympiques. « Suzanne Lenglen, c’est une personnalité qui n’est toujours pas reconnue à sa juste valeur aujourd’hui, par rapport à ce qu’elle a fait pour le tennis », estime Jean-Claude Piffaut, auteur d’une biographie sur la Parisienne.