par Alors que paraît l’essai « Wollstonecraft, le féminisme des Lumières » aux éditions Michalon, Signes des temps évoque son engagement féministe au cœur du siècle des Lumières.
Née dans un milieu défavorisé en 1757, devenue écrivain féministe, autodidacte dans les milieux non-conformistes anglais, en rupture avec les traditions, Mary Wollstonecraft a défié les esprits les plus installés de son temps en imposant des idées féministes radicales, à la fois en continuité et en rupture avec les Lumières. Elle a été admirée par Thomas Paine et Coleridge en Angleterre, par Condorcet et Madame Roland à Paris, où elle a assisté à la Révolution et à la Terreur, avant de revenir à Londres, où son statut de mère célibataire l’a isolée.
Après sa mort, en 1797, les livres qu’elle avait publiés ont été mis sous le boisseau -parce que trop dérangeants- mais ont continué à circuler chez des figures aussi diverses que Virginia Woolf, D. H. Lawrence ou encore Simone de Beauvoir, qui tous l’admiraient.
