21 novembre 2024
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Ces femmes ont percé les mystères des profondeurs marines dans les années 1930

Lors d’une expédition de tous les records dans les années 1930, trois femmes – une scientifique, une artiste et une chercheuse – ont contribué à définir les sciences de la mer.

En 1930, les explorateurs sous-marins William Beebe et Otis Barton sont descendus dans l’océan Atlantique, près des Bermudes, à bord d’une minuscule sphère d’acier appelée bathysphère.

C’était là la première tentative sérieuse d’exploration des fonds marins par un équipage, qui allait bientôt faire la une de l’actualité internationale.

Le monde foisonnant de vie qu’ils ont découvert, écrivit William Beebe dans un article paru dans un numéro du magazine National Geographic de 1931, était « presque aussi inconnu que celui de Mars ou de Vénus ».

L’océanographie moderne, ajoutait-il, en savait autant sur les grands fonds qu’un étudiant des animaux africains s’était focalisé sur les rongeurs sans savoir qu’il y avait des éléphants et des lions dans la nature.

À la surface des flots, un groupe de femmes scientifiques a veillé à ce que ce nouvel engin audacieux fonctionne sans problème. Depuis le pont du bateau, l’assistante de laboratoire Jocelyn Crane Griffin a aidé à identifier la vie marine. Au téléphone, il y avait Gloria Hollister Anable, l’associée technique en chef du département de recherche tropicale de ce qui est aujourd’hui la Wildlife Conservation Society. Cette connexion téléphonique, via un câble allant du bateau au navire, était la seul lien entre William Beebe et le monde extérieur, et elle n’était jamais censée rester silencieuse. 

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