La chirurgie plastique existe depuis des siècles, mais son utilisation en tant que traitement ne s’est répandue que récemment. Dans l’Antiquité, les gens se faisaient amputer ou percer le nez pour éviter la propagation de maladies telles que la tuberculose.
Les Étrusques auraient pratiqué l’une des premières formes de chirurgie plastique sur un nez amputé. Au Moyen Âge, les médecins opéraient les patients sans anesthésie ni conditions stériles pour corriger des malformations congénitales ou des blessures causées par la maladie ou la guerre. Pendant la Première Guerre mondiale (1914-1918), les chirurgiens plasticiens ont commencé à utiliser des antiseptiques pendant les opérations afin d’éviter les infections et la mort des patients ; cependant, ce n’est qu’au XXe siècle que les techniques de chirurgie plastique ont commencé à être largement utilisées pour traiter les brûlures et les cicatrices laissées par les blessures subies pendant la guerre.
Histoire ancienne
Les anciens Étrusques ont été les premiers à pratiquer la chirurgie plastique. Ils utilisaient leurs connaissances de l’anatomie humaine pour traiter les blessures et les déformations à l’aide de prothèses osseuses, ainsi que des techniques de chirurgie plastique telles que les amputations et les greffes de peau. En Inde, il est prouvé que des médecins ont pratiqué des rhinoplasties sur des patients qui avaient été blessés au combat ou qui souffraient de tumeurs cancéreuses au niveau du nez. Les premières formes de chirurgie étaient des procédures cosmétiques qui consistaient à couper entièrement le nez s’il était trop grand ou défiguré d’une manière ou d’une autre.
Dans la Grèce et la Rome antiques, les médecins étaient formés à la fois à la médecine et à la chirurgie, ce qui leur a permis de mieux connaître l’anatomie humaine que la plupart des médecins actuels (2). Ce n’est qu’au cours des siècles suivants que les pratiques médicales occidentales sont devenues plus spécialisées ; cependant, même à cette époque, les chirurgiens pratiquaient encore à la fois la médecine générale et des types d’opérations spécifiques comme la chirurgie plastique