3 novembre 2024
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Histoire de l’homéopathie

L’homéopathie trouve ses racines dès Hippocrate (460-377 av. J.-C.), père de la médecine, qui enseignait qu’il y a deux manières de soigner : par les contraires et par les semblables. Il soignait le choléra par de très faibles doses d’hellébore, plante qui, à fortes doses provoque une diarrhée semblable à celle du choléra

Paracelse (1493-1541) employait également ces deux sortes de traitements.

Notons cependant que ces racines sont très éloignées de l’homéopathie telle qu’elle se pratique à l’heure actuelle. En effet l’homéopathie n’a plus grand chose à voir avec l’idée de soigner par les semblables. Seules les idées de soin avec des moyens « naturels », et de très haute dilution subsistent.

Après avoir soutenu sa thèse de médecine et exercé quelques années, fort déçu de la thérapeutique de son époque, Samuel Hahnemann (1755-1843) abandonna momentanément sa pratique pour traduire de nombreux auteurs qui l’avaient précédé. Lors de la lecture du Traité de matière médicale de William Cullen (1710-1790), il s’aperçut que les symptômes dus à l’action du quinquina (china), tels que décrits, ressemblaient fort à ceux de la fièvre tierce dont il avait souffert quelque temps auparavant et qu’il avait soignée, ainsi que l’Académie le recommandait, avec quelques gouttes de teinture de quinquina.

Il eut alors l’idée de vérifier les assertions de Cullen en prenant, ainsi qu’il le dit lui-même, quatre gros de quinquina. Apparurent alors ces symptômes décrits par Cullen.

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