22 novembre 2024
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L’histoire au coin de la rue : Pierre Borel, médecin tarnais

Il est né à Castres en 1620 en pleine guerre entre les catholiques et les protestants de Rohan qui tiennent Castres. Son père Jacques Borel est originaire de Saint-Antonin Nobleval, c’est un mathématicien, voyez là un agrimenseur, un géomètre expert. Sa mère s’appelle Esther de Martel. Il est le fils aîné d’une fratrie de quatre, ces frères et sœurs meurent en bas âge. Sa mère décède quand il est adolescent et son père se remarie avec Isabeau de Soultz, ensemble ils ont cinq enfants dont quatre vivront adultes.

Pierre Borel fait ses études au Collège de Castres, puis se dirige vers la médecine, par goût, mais peut-être aussi poussé par le père de sa marâtre, le médecin Abraham Soultz.

Pierre étudie à la faculté de médecine de Montpellier mais il est reçu docteur à la faculté de Cahors le 14 mai 1643. Il revient ensuite dans le Tarn, toujours à Castres, pour exercer son métier.

Le premier biographe de Descartes

Amical et respecté, il correspond avec tous les autres pratiquants du corps médical de Castres : médecins, apothicaires ou chirurgiens. Pierre est curieux de tout, il traite ainsi la question du vide en physique ou encore de la question des comètes (il en a observé une entre le 11 et le 25 décembre 1652). Pierre écrit des livres, il désire par-dessus tout être reconnu pour son talent. Il parle de médecine bien sûr mais aussi d’antiquités, de littérature ou de philosophie (il est aussi le premier biographe de Descartes).

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