Les portes de la Cinémathèque Algérienne, à Alger, se sont ouvertes samedi 26 août pour accueillir à l’avant-première du documentaire intitulé « Djazaïr, bi dami afdik » (Algérie, avec mon sang j’écris ton nom), réalisé par Razika Mokrani. En présence de la ministre de la Culture et des Arts algérienne, Soraya Mouloudji, ce film a levé le voile sur un pan peu exploré de l’histoire du pays : le rôle inestimable des femmes durant la guerre de libération.
Dans ce long-métrage de 72 minutes, en collaboration avec le centre algérien du développement du cinéma (CADC), chaque image qu’il présente transporte dans l’histoire du courage silencieux des femmes d’Algérie, mettant en lumière leur contribution et les sacrifices qu’elles ont consentis lors des moments les plus sombres de notre nation.
Ce long-métrage se déploie comme un précieux tapis de témoignages authentiques, offrant la parole aux femmes qui ont bravé tous les défis, mettant en jeu leur propre vie pour se tenir aux côtés des hommes dans la lutte armée pour l’indépendance de leur pays.
L’objectif de ce documentaire est en phase avec la série commémorative du 60e anniversaire du recouvrement de la souveraineté de l’Algérie. Ce film réaffirme avec éloquence la position centrale qu’ont occupée les femmes dans la lutte pour notre indépendance.
Héroïnes de l’indépendance algérienne
Loin de simples figures anonymes, ces femmes sont mises en lumière grâce aux paroles inspirantes de personnalités historiques telles que Rédha Malek, Yacef Saâdi … Tous ces témoins de l’histoire ont raconté avec émotion et reconnaissance l’abnégation des femmes algériennes dans leur contribution à la Révolution, opposant leur détermination farouche pour obtenir l’indépendance du pays.
Le documentaire navigue à travers les divers rôles assumés par ces femmes exceptionnelles : agentes de liaison, soutien logistique, gardiennes d’armes secrètes, et bien plus encore. Le spectateur est guidé dans l’univers de ces héroïnes anonymes, devenues infirmières, médecins, et même agents de renseignement…
Les chercheurs, tels que le sociologue Aissa Kadri, ainsi que les historiens, tels que Fouad Soufi, offrent des éclairages précieux sur le rôle pivot des infirmières et la pionnière Nafissa Hamoud, première femme médecin algérienne.