Après une interruption de sa carrière sous l’Occupation, Danielle Darrieux qui est restée une star pour le public, est propulsée après-guerre vers une nouvelle série de succès.
Ceux-ci l’éloignent progressivement de son personnage de jeune fille pétillante pour révéler des facettes plus sombres – mais aussi plus complexes – de sa persona.
Nous nous proposons d’interroger les caractéristiques genrées de celles-ci à la lumière des archives de production contenues dans le fonds Claude Autant-Lara (Cinémathèque suisse) avec lequel elle tourne trois films à cette époque : « Occupe-toi d’Amélie » (1949), « Le Bon Dieu sans confession » (1953) et « Le Rouge et le Noir » (1954).