Madeleine Marzin, une condamnée à mort devenue députée

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Militante syndicaliste et communiste, Madeleine Marzin organise pendant l’Occupation la mobilisation des femmes contre la vie chère. Sa participation, dans ce cadre, à une action rue de Buci en 1942, se termine tragiquement et lui vaut d’être arrêtée puis condamnée à mort. Elle réussit à s’évader.

Élue députée dans les quartiers populaires de la capitale après-guerre, c’est alors une élue reconnue et respectée défendant avec passion le droit des milieux les plus modestes au logement, à l’éducation et à la culture.

Cette combattante de terrain était aussi une femme de culture et l’on peut du reste se demander, en lisant les passages que l’auteur de l’ouvrage consacre à l’amitié qui la liait à la femme de Louis Guilloux et à l’écrivain lui-même, s’il n’y a pas chez Madeleine comme une vocation littéraire contrariée…

En retraçant l’itinéraire exceptionnel de Madeleine Marzin, Alain Prigent rend ici hommage à toutes ces femmes qui jouèrent un rôle si essentiel dans la Résistance, à toutes celles et à tous ceux qui illustrèrent si ardemment l’histoire du mouvement ouvrier au siècle dernier.

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