21, c’est le nombre – qui déjà témoigne de la richesse de l’offre – d’expositions virtuelles proposées par la Cité de l’architecture et du patrimoine sur son site parmi lesquelles on distingue les expositions qui sont les versions numériques d’expositions physiques montrées par l’institution et les expositions virtuelles montées de toutes pièces en interne. « Ce média, précise-t-elle, se doit d’être, au même titre qu’une exposition traditionnelle, riche d’informations, captivant, attractif et interactif afin de conserver l’intérêt du visiteur ». Défi relevé haut la main. La preuve avec deux exemples.
Serres, patios, terrasses, jardins et parcs urbains… la grande variété de projets et de documents, à l’échelle de l’édifice ou à celui de la ville, qui accompagnent « Du jardin au paysage, le végétal dans l’architecture du XXe siècle » donnent toute sa chair à une exposition qui montre comment les architectes et les urbanistes se sont saisis du matériau végétal pour concevoir et enrichir l’espace architectural et l’espace urbains modernes. Pour le second exemple, avouons-le tout net, c’est l’image en noir et blanc d’une piscine et d’un bâtiment aux lignes épurées accompagnée de certains de ses occupants sur la page d’accueil des expositions virtuelles qui nous a mis l’eau à la bouche. Quelques clics plus loin, on en sait non seulement plus sur le lieu – il s’agit de l’hôtel « La Caravelle » à Sainte-Anne en Guadeloupe photographié en 1961 – mais aussi sur son étonnant et passionnant créateur, André Bruyère (1912 – 1998), auquel l’exposition « André Bruyère. Projets et paroles » rend hommage.