Révoltant, inconcevable, inacceptable et d’une profonde injustice… Les mots manquent pour décrire la pratique irrespectueuse qu’ont subie de trop nombreuses femmes des Premières Nations et Inuit au Québec, sans leur consentement, une réalité révélée au grand jour lors d’un reportage.
Dans l’émission, on indique notamment « qu’une dizaine de femmes atikamekw, innues et cries affirment avoir subi une stérilisation permanente sans l’avoir demandé ou sans y avoir consenti de manière libre et éclairée. Des stérilisations non consenties seraient survenues à La Tuque, à Val-d’Or, à Sept-Îles, à Québec et à Montréal, sur une période de près 40 ans, des années 1980 jusqu’à tout récemment.
« Le gouvernement du Québec a refusé de prendre part aux travaux lancés par le Canada en 2018 pour discuter, entre autres, de la situation de la stérilisation forcée au pays, sous prétexte que la santé est de compétence provinciale et qu’aucun cas n’avait été rapporté. Le problème, c’est qu’il n’a pris aucune mesure pour recueillir des renseignements sur cette pratique, ni pour s’assurer qu’elle n’est plus en vigueur au Québec, et encore moins pour apporter une certaine justice aux victimes. La gravité des gestes commis partout au pays mérite clairement une attention plus importante du gouvernement québécois, au-delà de tout processus bureaucratique« .