22 novembre 2024
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1940-1945 : la résistance féminine au service de la Belgique et des Alliés

Retour aux sources évoque le fameux « Special Operation Executive », abrégé en SOE, créé en 1940 par Winston Churchill qui avait pour but d’épauler les mouvements de résistance des pays européens occupés par les forces de l’Axe, avant de s’étendre à tous les pays où la seconde Guerre mondiale s’était rependue. Un sujet complexe… Ce que l’on oublie souvent, c’est la place que les femmes ont occupé durant le conflit, au sein de la résistance…

Des femmes dans la résistance, il y en a bel et bien eu, mais elles étaient rarement en première ligne. C’est principalement dans les services de renseignements, les filières d’évasion et la presse clandestine qu’elles exercèrent leurs talents, l’un d’entre eux étant d’ailleurs d’être souvent considérées comme sans danger par les Allemands… On estime la place des femmes dans la résistance à environ 15%.

À partir de 1942, l’occupant renforce la répression, dès lors, la résistance va accentuer ses actes de sabotage, sa lutte armée et son assistance aux hommes et femmes recherchés par les Allemands. Le nombre de résistants va augmenter, les besoins en logistique aussi. C’est dans l’intendance que nombre de femmes vont apporter leur soutien à la lutte : quoi de plus naturel que de voir une femme faire ses courses ou porter son repas à son homme qui est au travail ?

Combien de femmes n’ont-elles pas agi directement en rapport avec les activités clandestines de leurs époux ? Et combien de jeunes femmes courageuses, le plus souvent célibataires ou, du moins, sans enfants, ne se sont-elles pas lancées dans la résistance ? Beaucoup d’entre elles œuvreront avec leurs moyens, demeurant presque anonymes après-guerre, d’autres seront plus connues… mais toutes portent la gloire d’avoir œuvré pour la libération de leur pays.

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