Danseuse, opératrice radio ou encore cryptanalyste, elles ont toutes œuvré dans l’ombre.
Les femmes ont contribué aux grandes victoires de la Seconde Guerre mondiale. Certaines ont travaillé comme espionnes ou pour des services de renseignement et ont risqué leur vie afin d’obtenir des informations secrètes et ainsi, influencer le cours de la guerre.
Malgré les multiples risques liés à leur activité –torture, détention dans des camps de concentration, mort–, elles ont persévéré. National Geographic raconte l’histoire de cinq des espionnes les plus connues de 39-45.
Joséphine Baker
La plus célèbre d’entre elles est sans doute Joséphine Baker. Dans les années 1930, elle s’installe à Paris et commence son travail de meneuse de revue. En 1939, elle est approchée par Jacques Abtey, un officier de renseignement des services secrets français. Elle va d’abord participer à des soirées diplomatiques aux ambassades de France et d’Italie, pour tenter de déceler les traîtres français.
Dès que débute l’occupation allemande en 1940, elle rejoint Vichy. Sous couvert de ses performances de danse et de chant, elle poursuit son travail auprès de la Résistance. L’année suivante, elle s’envole pour l’Afrique du Nord. De là, elle transmet des documents et des photos secrètes, qu’elle cache sous ses vêtements. Pour ses services, Joséphine Baker reçoit la légion d’honneur et devient, en 2021, la première femme noire à entrer au Panthéon.