3 mai 2024
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Ces favorites royales qui ont marqué l’histoire de France

Avant de former une union conjugale, les mariages royaux représentaient d’abord des alliances militaires entre les différents États d’Europe.

Aussi les reines venaient-elles souvent de l’étranger, et la relation du couple était davantage empreinte d’incompréhension et d’animosité que d’affection. Celle-ci, les rois pouvaient donc se permettre d’aller la chercher en dehors de leur mariage. Beaucoup de souverains européens avaient une maîtresse, mais en France, celles-ci ont pu jouir d’un statut officiel.

Pour l’historienne Tracy Adams, la compagnie apportée par ces femmes aux rois de France trouve une autre explication. Si elles sont reconnues comme les égales intellectuelles des hommes, il leur reste impossible de rivaliser légalement avec le roi pour l’obtention de leur trône. Cette infériorité, qui exclut toute menace directe sur le pouvoir du souverain, fait d’elles le meilleur choix de conseillers politiques.

Agnès Sorel (1422-1450)

Agnès Sorel, appelée également «Dame de beauté», est la première favorite royale officiellement reconnue. Issue de la petite noblesse, elle est d’abord la dame de compagnie de la reine, Marie d’Anjou. C’est une fois installée dans les appartements de la reine que sa liaison avec le roi Charles VII débute. Avec lui, elle aura trois filles qui passeront l’adolescence, toutes trois reconnues et pourvues de dots par le roi.

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