Comment la Première Guerre mondiale a permis aux femmes scientifiques de faire leurs preuves

Au cours de la Première Guerre mondiale, les femmes en Grande-Bretagne ont remplacé les hommes et ont montré de quoi elles étaient capables. C’est grâce à elles que des explosifs furent inventé et que les radiographies furent possibles sur le front.

En fin d’année, nous célébrerons le centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale, l’un des conflits les plus meurtriers de l’Histoire. Près de 20 millions de personnes y ont perdu la vie. Mais, la Grande Guerre a également permis à quelques femmes de sortir de l’ombre et de montrer de quoi elles étaient capables en tant que scientifiques, en creusant des tranchées expérimentales pour étudier la maladie du pied de tranchée, en faisant des radiographies sur des soldats blessés au front, ou en inventant de nouveaux explosifs. Toutes ces avancées figurent dans le nouveau livre de Patricia Fara, A Lab of One’s Own.

Nous avons interviewé Patricia Fara depuis le Clare College de Cambridge, où elle membre et présidente de la British Society for the History of Science. Dans cet entretien, l’auteure nous explique comment la théorie de l’évolution de Darwin prônait que les femmes étaient intellectuellement inférieures aux hommes, comment la scientifique américaine Ray Costelloe est devenue un membre important du Virginia Woolf’s Bloomsbury Group, et comment les femmes scientifiques doivent surmonter d’énormes obstacles, encore aujourd’hui, notamment à cause d’un manque de services de garde d’enfants.

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