La médecine militaire au rythme de l’Histoire

Parmi les livres les plus attendus en début d’année 2025, dans le rayon des beaux livres, l’ouvrage intitulé « L’Histoire du Service de Santé des Armées, de 1980 à nos jours », écrit à plusieurs plumes, retrace les 30 dernières années du soutien médical aux militaires grâce à des témoignages et des visuels inédits. Focus.

L’Histoire est une discipline qui permet à l’humanité de comprendre le monde dans lequel elle vit et ce, à travers l’écriture et l’étude des événements passés. Le médecin général inspecteur (2S) Raymond Wey, pour sa part, raconte l’Histoire du Service de santé des armées (SSA), de 1980 à nos jours. Un véritable « regard sur l’à venir » conclut-il dans les dernières pages, car au-delà du jeu de mots, un vrai constat : « tout est encore à venir, tout va encore changer (…), parce que l’histoire n’a pas de conclusion ». Les trois premiers volumes, d’une autre édition, ont couvert les origines du SSA sur trois siècles, depuis les Romains jusqu’aux années 80, délaissant la période contemporaine. Le MGI (2S) Wey s’attarde sur cet intervalle de seulement trois décennies, attentif à le traiter avec justesse.

Président du comité d’histoire du SSA et rédacteur d’articles historiques pour le magazine Actus Santé, le général (2S) Wey s’est vu confier en 2020 la paternité du livre, un défi de taille pour qui se passionne pour une Histoire juste et authentique. À ses yeux, la rédaction de cet ouvrage ne pouvait qu’être collégiale et, très vite, l’équation idéale a vu le jour. Un directeur de publication, lui-même, une maison d’édition, dont il a fallu prendre en compte la vision, et, surtout, un comité de pilotage pour coordonner les écrits des quelque 20 auteurs contributeurs. Véritables spécialistes car professionnels de la santé rompus à l’action sur le terrain, notamment en opérations extérieures, « ils sont en mesure de décrire l’action vivante et technique exacte de la période concernée », se félicite ainsi le général. Les lignes se succèdent, résolument réalistes et à l’opposé d’un ton institutionnel trop pesant. Les lecteurs, aussi bien civils du grand public que militaires, doivent visualiser, ressentir, se passionner.

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